degustation-aperitif-de-rentree-2011
- By : Warrane Voisine
- Category : Non classé
Présentation :
Voici un petit résumé de notre rentrée œnologique :
Dégustation :
Pineau des Charentes
Entrée en matière proposée pour aiguiser les papilles. Intéressant, cela dit je n’irais pas plus loin, car je suis incompétent pour juger ce type de breuvage
Bandol – rosé du Domaine de la Bégude – 2009
Patrice et Marie-Sylvie n’étant malheureusement pas parmi nous mais à Bandol, je me suis permis de les remplacer œnologiquement en proposant ce qu’ils auraient sans doute suggéré : un des plus grands rosés de Bandol voire de Provence, celui de la Bégude (classé 1er sur 100 dans le classement RFV 2010).
Au nez, on inhalaient des senteurs de roses au petit matin soutenues en finale par des effluves de pèche blanche et de litchi bien mûrs.
En bouche, c’est une sucrerie fondante d’une suprême légèreté qui laisse le palais de empli d’arômes de bonbons, comme à l’époque où on rentrait de l’école après avoir fait les poches des copains. Une merveille !
Médoc – Puy Costa 2005
Nez très vanillé, légèrement toasté.
En bouche, le vin apparait séduisant sans aspérité ni tannins agressifs. Belle matière, les aromes toastés s’étirent en longueur.
Le vin est à son apogée et tire tout son potentiel de l’excellent millésime que fut 2005.
Mercurey : la plante Chassay, Domaine Derain – 2006
Nez très expressif sur des senteurs de fenouil et d’anis.
Dégusté en aveugle, ce vin m’a immédiatement fait pensé à certains Coteaux du loir ou Jasnières, où on cultive encore un cépage quasi oublié, le pineau d’Aunis, avec qui il partage ces aromes végétaux naturels.
En bouche, il garde une grande légèreté et s’étire délicatement vers une finale tout en réglisse.
Grand vin bio, dont la méthode de fabrication (biodyn à fond) supplante la force du cépage ou du terroir.
In-reconnaissable en aveugle et tellement décoiffant !
Collioure : La Rectorie – Côté Mer 2007
Nez très expressif sur des senteurs de fenouil et d’anis. Dégusté en aveugle, ce vin m’a immédiatement fait pensé à certains Coteaux du loir ou Jasnières, où on cultive encore un cépage quasi oublié, le pineau d’Aunis, avec qui il partage ces aromes végétaux naturels.
En bouche, il garde une grande légèreté et s’étire délicatement vers une finale tout en réglisse.
Grand vin bio, dont la méthode de fabrication (biodyn à fond) supplante la force du cépage ou du terroir.
In-reconnaissable en aveugle et tellement décoiffant !
Figari : Cuvée rouge, Canarelli – 2008
Tout de suite, on est séduit par son bouquet d’une immense complexité.
Au nez, on inhale des aromes de fruits rouges bien sur, mais aussi des parfums de pêche de vigne, de mangue qui tirent vers une finale légèrement mentholée.
En bouche le vin est tout à la fois puissant et soyeux, sans aspérité aucune, et il entretien une immense complexité aromatique.
La finale est fraiche, saline, elle nous force à y replonger immédiatement les lèvres.
Grandiose. On connaissait le blanc et le rosé de Canarelli tous deux fortement admirés au sein de ce club, on découvre aujourd’hui le rouge qui est bâti par un orfèvre comme construction minutieuse de briques d’aromes juxtaposés ne mordant pas l’un sur l’autre. La confirmation de cet immense producteur corse.
Chablis : 1er cru Fourchaume, Lamblin -1992
Nez légèrement fleur blanche, avec une touche végétale. Voyant que nous faisions fausse route (dégusté en aveugle), Lionel nous alerte sur le coté iodé du vin. On le perçoit effectivement en bouche mais c’est ténu.
Au palais, le gras domine terriblement. La structure est épaisse presque visqueuse ce qui nous réoriente vers la Provence où les blancs sont naturellement alcooleux et gras.
Lorsque nous le découvrons, la surprise est grande : il n’a ni la minéralité ni l’acidité d’un Chablis 1er cru. A toute évidence, l’âge domine (presque 20 ans) et lui apporte ce surplus de matière. Surprenant.
Muscadet : Excelsior, Domaine Luneau Papin – 2006
Dégusté en aveugle, ce vin nous surprend aussi pas sa grande densité.
Aux nez, on perçoit des aromes de boulange, comme si le vin était légèrement levuré.
Par son coté excentrique, marqué par un fort élevage, ce vin nous a orienté naturellement vers les parties frontalières de notre pays de France.
Quelle surprise quand le vin fut découvert : un Muscadet. De cette AOC, il n’a cependant que le cépage (melon de Bourgogne reconnaissable en bouche), mais pas du tout l’acidité ni la vigueur. Il est au contraire très puissant et complexe, marqué par une légère oxydation due à un élevage très long.
La découverte d’un futur grand producteur sans doute.
Arbois : Savagnin, Stéphane Tissot – 2004
Sorti pour accompagné les fromages très affinés (compté de 24 mois), ce savagnin non-ouillé fait toujours merveille.
Ses arômes de noix et de morilles et son acidité très vive subliment les saveurs de noisette du vieux compté.
Un accord classique mais aussi savoureux
Sauternes : Doisy Daene – 1999
De couleur ambrée, avec une robe légèrement tuilée, ce vin fait immédiatement saliver.
L’écorce d’orange est tout de suite perceptible ainsi que la confiture de figue ou la liqueur de noix.
Le sucre est présent en bouche mais pas envahissant.
Le vin est entre deux âges : il n’a plus l’éclat de sa jeunesse, mais murit des arômes intéressants de noisette.On a le sentiment qu’on aurait encore pu attendre cent ans..
Allemagne : Anselmann Ortega, Trochenbeernarslese – 2006
Une découverte que ce « vendange tardives allemand ».
Aussi puissant et sucré qu’un vin de glace, il tapisse le palais d’une façon quasi définitive avec ses arômes de fruits exotiques.
Admirable accompagnement avec le cramble aux prunes dont l’acidité viennent relever l’intense sucrosité. Une révélation, mais pas à ne pas prescrire aux diabétiques !